[345] Ecole de Rugby

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Ecole de rugby

M14 - LES M14 A CHELLES

M14 2010 – A CHELLES

Il est des après-midi formatrices. Celle d’aujourd’hui en fait partie
A Chelles, les échauffements annoncent la couleur. L’équipe locale aligne un maximum de 2009, gros voire très gros gabarits. Neuilly sur Marne aussi de façon moins prononcée
Alors forcément nos jeunes Scufistes – 2010 avec 4 renforts 2009- souffrent. Ils se font d’entrée pilonner par les locaux adeptes du jeu à une passe ds l’axe. Tout le physique. Pas du grand rugby mais efficace.
C’est un peu le thème de tout l’après-midi qui se solde dans le froid par 2 défaites 15-0 et 19-5.
Les all blacks de la porte de St Ouen ont souffert, mais ils ont été valeureux. Ils ne se sont pas échappés et ont défendus tant qu’ils ont pu. Dommage que quand ils avaient le ballon ils n’aient pas plus fait chanter le cuir au large. Car la qualité technique, individuelle et collective, était de leur côté.
Dixit les coaches : c’était un avant goût de ce qui les attend en championnat cette saison : des clubs qui n’ont qu’une seule équipe qui alignent un maximum de 2009 et misent sur le physique.
Une après-midi difficile donc mais riche d’enseignements pour la suite.
La fin de Maroc/Portugal au club House surchauffé et l’accueil chaleureux des locaux la clôtura avec un sandwich et …. La banane !!!

M12 - Plateau à l'ASPTT

M12 – Apprendre à gagner

Braver le froid, jouer à 10 pour la première fois, découvrir les postes, appréhender le ruck, accepter le rugby dans son infinie complexité. Le cahier des charges était lourd à Ladoumègue samedi, pour défier l’ASPTT et Rueil dans notre premier plateau départemental en format complet.
Le groupe B est pétri de qualités. Il a envie de jouer, ne chahute pas (trop), écoute les consignes. Mais il a aussi du mal à associer l’engagement physique avec la réflexion permanente qu’impose le jeu. Il reste divisé entre des meneurs qui guident le groupe et quelques joueurs encore fragiles, craintifs au contact, rapidement en surchauffe quand le niveau monte. Et il lui manque cet instinct de guerrier qui refuse la défaite. On y veillera à l’avenir.
Résultat ? Rueil n’était pas prêt à et a pris cher toute l’après-midi. Avec de l’envie, quelques passes et une belle capacité à percer dans l’axe avec de la vitesse, nos p’tits noirs se sont faits plaisir et ont marqué une belle ribambelle d’essais – de celles qui font qu’on arrête de compter – sans en encaisser aucun. 9-0 peut-être ? Allez-vendu !
Mais l’ASPTT nous a offert autre chose. Et comme la semaine précédente, il s’est avéré compliqué d’augmenter de façon constante notre niveau de jeu d’un adversaire à l’autre. Bilan : une mi-temps gagnée 3-2, une autre perdue 5-3 et une victoire finale à nos valeureux adversaires pour un essai seulement, résultat à la fois logique au vu de l’après-midi et suffisamment serré pour que l’on se dise, les mines déconfites et les mains fraîches, qu’on n’était « pas loin ».
Ce qu’il a manqué ? 20 secondes de courage pour ne pas laisser ce grand et solide gaillard en bleu et rouge, dreadlocks en bandoulière, s’effondrer une dernière fois dans l’en-but alors qu’on l’avait déjà plaqué plusieurs fois dans l’après-midi. Dix minutes d’oxygène dans les cervelets, de ceux qui permettent de continuer à jouer intelligemment et de faire les bons choix. Et un vrai mental de guerriers enfin, qui impose de refuser la défaite et de combattre jusqu’à la sirène.
Ce qu’on retiendra ? La saison est longue, la solidarité viendra d’autant plus vite que les leaders prendront leurs responsabilités et emmèneront les autres. Le plaquage se travaille, nous y reviendrons. L’intelligence de jeu se cultive, on y pense à chaque séance. Et la maturité finira par progresser aussi sûrement que les premières dents chez les nourrissons. En attendant, prochaine étape samedi à Maisons-Laffitte pour un amical des trois équipes. Ensemble, soudés, déterminés, il est permis de croire au meilleur.

M8 - Plateau à CLICHY

Au stade Racine, que du classique pour les U8 En ce samedi 3 décembre, la température de 3°C, l’atmosphère humide (unité de temps) et le terrain boueux (unité de lieu) correspondent tout à fait au climat local : océanique dégradé. Ce dernier adjectif qualifiera parfaitement le « rugby » (unité d’action) de nos sept U8 – Louis Bay, Armand Calmettes (frigorifié resta au club house près du radiateur), Antonin de Cabissole, Philippe Le Neven, Naël Lefèvre, Nelson Nguépini-Rodrigue, Balthazar Reynaud et Maximilien Sargologo – dans les deux parties à toucher contre nos hôtes en rouge et blanc et les Ovillois en rouge jaune et noir. Acte I Clichy première mi-temps “Hé bien ! fil(le)s d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?” (Andromaque, V, 5) Un démarrage poussif -et la mi-temps est déjà terminée sur le score de 2 (Nelson et Antonin) à 5. Il est vrai que l’arbitre ovillois refuse deux essais à Louis et Maximilien pour 1 ) passage en touche et 2) dépassement des 2 secondes fatidiques pour donner son ballon. Mais beaucoup de ballons tombés, des passes dans le vide et des adversaires qui nous passent à côté sans qu’on les touche. Acte II Houilles première mi-temps “Il est temps de montrer cette ardeur et ce zèle » (Athalie, IV, 2) Un peu plus réveillés contre les gros gabarits de Houilles et cela suffit. Balthazar le sourire aux lèvres gagne le Chifoumi et le jeu s’organise un peu plus. Du coup 2 essais (Nelson et Antonin) à 1. Acte III Clichy deuxième mi-temps “J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer.”(Britannicus, IV, 3). Un peu plus d’engagement dans ce troisième acte avec Naël traversant tout le terrain pour rattraper un adversaire et quelques montées défensives avec Philippe en pointe. Résultat 1 (Antonin) à 2. Acte IV Houilles deuxième mi-temps « Cherchons pour l'attaquer quelque endroit plus sensible.” (Phèdre, III, 1). C’est exactement ce que fait Antonin qui profite de l’inattention ovilloise pour foncer tout seul le long de la touche et aplatir en coin. Naël sur passe de Philippe double la mise. On note le côté altruiste de Louis qui seul dans l’en-but et n’ayant plus qu’à aplatir l’essai, décide plutôt de jeter son ballon vers l’arrière sans que quiconque ne puisse le rattraper. Acte V La réserve des éducateurs “Je crains votre silence, et non pas vos injures.” (Andromaque IV, 5)  Frédéric Joulia et jacques Epelbaum resteront très sobres à la fin des parties. Et comme disait un récent retraité de la politique : « La route est droite mais la pente est forte ». Et pour finir le « take home message » : “Puisse le ciel verser sur toutes vos années Mille prospérités l'une à l'autre enchaînées !” (Bérénice V, 7) Merci à tous les joueurs (même Armand) et aux nombreux accompagnants.

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