Samedi 4 Mars, tout était prêt pour retourner le Stade Jean Bouin, en effet à défaut d’avoir un terrain homologué, le SCUF a des dirigeants au dessus du lot (et Chabé a fait ses Lydia au SF). Réussir à choper le terrain du Stade français et un vigile tout du moins inutile, c’est légendaire. Il ne fallait pas gâcher cette opportunité de frapper un grand coup. Pour cela, le staff met en place des moyens exceptionnels, un levé aux aurores pour toute l’équipe a 9h30 dans notre cher stade a peine ouvert pour un réveil musculaire typiquement rugbystique : un foot. Il sera d’avantage marqué par les coups de physique de Galien Copperé que par la précision du jeu (Ben Atia, lui, a réussi a montré toute sa palette technique évidemment). Après une mise en place respectant l’adage « on joue comme on s’entraîne », direction le 16e arrondissement, par la 9 dans laquelle Mr Copperé s’illustrera à nouveau en plaquant notre brave n9 pour, soit disant, s’échauffer les cervicales. Je cite : « Je suis chaud là ! ».

Pas au bout de nos surprises, arrive 20 minutes après le groupe, Lukas Becue et Antonin Rouchy tous les deux munis d’un tacos L dans le but de « manger l’ennemi ». Après un temps calme et moultes tentatives de corruption de Tom Hazan auprès de FG pour porter le bouclier à la fin de l’année (malgré son passif au RCP « nique le PXV » qu’il disait), l’équipe découvre l’arène et ses installations flamboyantes (spéciale dédicace aux tribunes qui ne fuient pas). Nos joueurs découvrent par la suite un synthétique ne méritant même pas l’homologation (force aux genoux de Sekou). Un échauffement classique pendant que les spectateurs arrivent en loges et que les banderoles sont installées (quelques pouet pouet poussifs de la part des parents munis de leurs vuvuzelas). C’est au moment de l’échauffement haut du corps que l’artiste Galien Copperé va encore frapper, au sens propre comme au sens figuré, Max Tardieu en fait encore les frais, même le combat de MMA de la nuit suivante n’était pas si violent hélas.

Le match commence et malgré une possession à sens unique c’est Antony qui score en premier après une pénalité. Nos joueurs se remobilisent et occupent pendant plusieurs dizaines de minutes les 40m adverses sans pour autant aller en terre promise. Ce qui devait arriver arriva Antony récupère la balle et marque à nouveau par l’intermédiaire de leur 15 à la teinture douteuse voir de mauvais de gout #pasbo.

La seconde période redémarre et certaines choses ne changent pas comme le fait que la première ligne d’Antony n’aime pas la mêlée et encore moins Galien Coppéré, Kadou Fourcade et Etienne Ursat qui leur font l’amour pendant 70 minutes. Après environ 52 phases de possession, nos « PETITS NOIRS » (bisous Didier) finissent par trouver le chemin de l’en-but par l’intermédiaire de Noah Vuillaume qui décide de faire goûter sa main pas lavée au 10 adverse en manque de calcium. Puis, dans un élan de gloire, il décide contre toute attente de jeter sa balle dans le ciel de Saint Cloud tout en regardant une tribune belle et bien vide, qu’il est beau ce joueur! Quelques minutes plus tard nouvelle possibilité de scorer après un magnifique jeu au pied, cependant notre tendre Tom Hazan qui s’est empiffré de M&M’s fournis par Enzo (l’homme kebab) décide soudainement que la ligne d’essai se trouve sur les pointillés des 5m, en réalité c’est son ventre gonflé de M&M’s qui l’a empêché d’aplatir correctement.

L’attaque de Antony continue d’être terrorisée par un marocain borgne astigmate et avec une calvitie avancée repoussant chaque assaut rouge et bleu, (nous recherchons toujours activement la lentille tombée à la 20’).

Issa Sevestre fort de ses 65kilos avec son sac à dos decide de passer la ligne sur un pick and go. Le SCUF repasse devant et la tribune s’enflamme, c’est du grand art.12-10 à la 60’.

Antony ne se laisse pas abattre et continue d’harceler nos joueurs les poussant à la faute à 5 minutes de la fin du match. 22 mètres légèrement excentrée une formalité pour le botteur adverse qui avait confondu ses collants de rugby et les bas de contention de sa maman.

C’est sans compter sur le Zoo présent en tribune, en témoigne cet échange capturé par nos reporters :

Supporters d’Antony : « respectez le botteur »

Sacha Luis : « j’m’en branle du botteur, bhouuuuu ».

Dédicace aux parents pour des cris d’animaux plus que solides et tout à fait efficaces. Les bas devaient donc être trop serrés car la pénalité passe à côté et le KOP scufiste exulte.

Nos blancs et noirs tiendront encore 5 min qui se transformeront en 15 car Mr La Poste n’était pas encore essoufflé (le semi marathon c’est le dimanche). Le podomètre de FG qui fait les cent pas depuis deux minutes explose les 20000 pas.

L’arbitre retrouve finalement son sifflet et sonne la fin d’une rencontre haletante et légendaire.

Entre clapping et tour d’honneur, les joueurs font raisonner Jean Bouin mais ne perdent pas le nord, guidés par Eliot Spinner qui avait localisé les pitchs de la collation.

Cette nouvelle victoire vient conforter nos juniors dans leur course à la qualification en solidifiant leur place de 2nd. Cependant le match de la semaine prochaine en terre Versaillaise s’annonce plus que périlleux et important pour cette fin de phase de groupe des plus serrée.