M12 équipe A – Colombes

Drôle d’ambiance à Colombes : du mythique stade Yves du Manoir ne subsiste qu’une tribune et les alentours ne sont plus que boue, gravats et engins de construction. Le complexe sportif du Racing Club de France fait peau neuve et se prépare pour les futurs JO. Un vaste chantier au milieu duquel surgissent quelques terrains synthétiques au vert resplendissant.
Notre jeune équipe U12, invitée par les ciels et blancs pour une opposition à 5 contre 5, est également en travaux. Nous n’en sommes qu’aux fondations et la tâche est loin d’être achevée. Ces quatre mi-temps de dix minutes furent donc pour nous l’occasion de tester la résistance de la future maison scufiste.
Les altoséquanais, pas physiquement très impressionnants, nous présentèrent une équipe déjà bien en place, rapide et sûre techniquement (au plaquage comme à la passe). Trois entrainements par semaine, forcément, ça aide. Au final, reconnaissons-le tout de suite, le score est lourd (nous le tairons par pudeur). Mais au delà du résultat, il y a le jeu et l’état d’esprit. Et dans ces domaines, les noirs et blancs ont clairement fait honneur à leur maillot. Concentrés et motivés, nos petits gars n’ont jamais baissé les bras et ont mis en pratique ce que nous avions travaillé ces dernières semaines à l’entrainement. La ligne défensive a été plutôt efficace (les racingmen ont d’ailleurs le plus souvent marqué sur des contres, ce qui ne pardonne pas à 5 vs 5). Offensivement, ils ont mis de la vitesse, joué des duels et pris des intervalles, le porteur du balle trouvant la plupart du temps un coéquipier lancé en soutien. Ils ont alterné jeu axial et débordement sur les ailes, se sont fait des passes, ont tenté crochets, feintes et redoublements. Du beau jeu, plaisant à voir, plein d’audace et de mouvement. Alors bien sûr il y a eu du déchet, des fautes de mains, des plaquages ratés et quelques mauvais choix. Mais ils ont le mérite d’avoir tenté sans cesse, d’avoir créé et même d’avoir fait douté leurs adversaires.
Le chantier ne fait que débuter et il reste évidemment pas mal de gros œuvre avant d’attaquer les finitions. Mais les bases sont posées, l’armature tient la route, et le projet avance bien. Merci aux joueurs pour leur sérieux et leur enthousiasme ; merci aux parents pour leurs encouragements et leur soutien sans faille. A la prochaine, à dix contre dix cette fois!

La B à Achères : le début de quelque chose

Tout, en rugby, se cache dans les symboles. Lorsqu’on attaque les plateaux départementaux, c’est un peu la saison qui commence. Et même si l’on jouait notre dernier match à 5 contre 5 avant de passer à 10 en décembre pour le reste de la saison, on avait la sensation samedi du début de quelque chose avec la B, à Achères, où nous avait rejoint le Massif Central.
C’était aussi le premier match après deux cycles de travail complets – défense d’abord, attaque ensuite – depuis le début de saison. On allait voir ce qu’on allait voir…
Achères nous a accueilli avec gentillesse et générosité mais il n’est pas irrespectueux de reconnaître que leurs joueurs ne sont pas tout à fait au niveau des nôtres. Et à la fin du match remporté sans forcer 15-3, il a fallu faire redescendre les déjà champions du monde. Non ce n’était pas parfait, non la défense n’est pas au niveau, non l’appréhension du contact n’est pas réglé pour tout le monde. Mais oui, on joue ensemble avec de l’envie et oui, la fin de la seconde mi-temps a permis d’apercevoir ce jeu que l’on ambitionne : en gagnant les duels, avec des soutiens à droite et à gauche, de la communication, de l’envie de jouer ensemble, de mettre de la vitesse, d’entreprendre sans avoir peur de rater.
Le Massif, comme prévu, nous a proposé autre chose. Mais les coaches peuvent dire ce qu’ils veulent : la difficulté ne s’appréhende pas avec des mots. Nous avons donc subit la première mi-temps (6-3) face à des adversaires mieux organisés, plus agressifs, plus déterminés en défense. Il aura donc fallu dix minutes à nos p’tits noirs pour comprendre puisqu’ils ont gagné la seconde mi-temps (3-2). Une défense (un peu) plus serrée, un jeu (un peu) plus collectif. Au final, nous repartons avec une victoire trop facile et une défaite un rien rageante. Mais nous repartons surtout avec l’esquisse d’un groupe, qui devra non seulement grandir ensemble mais aussi intégrer progressivement ceux qui étaient restés s’entraîner samedi matin et dont on attend qu’ils franchissent un cap, eux aussi. Le 3 décembre, nous jouerons à dix, avec des mêlées à 5. Il faudra d’ici là distribuer les postes, apprendre la position en mêlée (même si elle est simulée), se rapprocher un peu plus du rugby des grands où chaque ballon est disputé, debout comme au sol. Il faudra aussi maintenir ce niveau d’exigence, cette concentration et ce désir de vivre quelque chose ensemble que l’on devine dans ce groupe. Pour être là, dès le 3 décembre, pour un nouveau début. Un éternel recommencement en somme

La C à Vincennes
Pour nos débutants, c’était une belle après-midi à Vincennes, où nous avons joué 4 matches de 10 minutes contre Fresnes.

Les consignes tactiques étaient simples : ligne, shoot, plaque en défense ; avancer et soutien en attaque.

Dans le premier match, nous avons pris l’eau rapidement car le shoot/plaque n’étaient pas au rendez-vous, et nous avons encaissé 6 essais contre les 3 marqués. Mais l’équipe a corrigé le tir et les 3 matches suivants étaient à peu près équilibrés.

Il me semble que tous les joueurs présents ont marqué au moins un essai : Anatole, Carl, Marcellin, Oscar, Salvador, Samuel.

En termes de comportement, l’équipe était capable d’écouter les consignes et corriger ses erreurs du début, de rester solidaire, et de ne jamais baisser les bras. Certes, il reste beaucoup de travail mais pour un premier vrai match, c’était plutôt prometteu