Scuf
Rugby

N° 318
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19 janvier 2021
Sommaire
L'édito de la présidente

Anne
Sampermans
Meilleurs Voeux
En ce premier numéro de 2022 c’est l’occasion de vous présenter nos meilleurs vœux.
Que cette nouvelle année soit signe de joie, bonheur, santé, réussite et évidemment de bons résultats sportifs mais également de beaux moments de convivialité scufiste.
Ce début d’année fût malheureusement marqué par la disparition d’un scufiste, parti trop tôt, Xavier Hutet.
C’est toute la famille scufiste qui est touchée et les nombreux hommages témoignent de l’homme qu’il était.
Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Côté sportif, la reprise fût quelque peu mouvementée, entre la fermeture de Rousié jusqu’au 10 janvier et les reports de matchs en raison du Covid.
Une situation qui a privé plusieurs de nos équipes de leur dernière rencontre de 2021 et de la première de 2022.
Plusieurs semaines sans match et des entrainements délocalisés ne sont pas des conditions optimales.
Et les résultats du week-end en sont le reflet.
Nos Vieux Cochons avaient pourtant ouvert la voie avec une belle victoire qui leur permet de se maintenir largement en tête, avec quelques matchs d’avance sur leurs adversaires cependant.
Nos jeunes Cadets n’ont pas réussi à suivre l’exemple en National et échouent de peu, tout comme en Régional où ils perdent le dernier match de la phase aller.
Nos Féminines, Fédérale 1 et 2, sont toujours en difficulté et n’arrivent pour l’instant pas à remonter dans le classement.
Quant à nos Seniors, la Réserve continue sur sa lancée en enchainant les victoires mais notre équipe Première a été mise en difficulté par le RCPXV et perd ainsi sa première place.
Malgré ces résultats, aucune de nos équipes ne baissent les bras et toutes restent mobilisées.
La saison est encore longue, il faudra tenir le rythme imposé par les reports qui vont limiter les week-ends de repos.
Ce week-end toutes nos catégories seront sur le pré pour aller chercher des victoires !
Les résultats
du weekend
Séniors 1 UN DERBY RATE
S.C.U.F 19 - 28 R.C.P. XV
Fotoliberta ©
Fotoliberta ©
Compo S.C.U.F :
1 I. Tomasso 2 A. Simon (cap) 3 N. Addi 4 JB Gélis 5 B. Lyon 6 G. David 7 L. Chevallier-Chantepie 8 9 C. Verdier 10 A. Labarre 11 A. Raffy 12 E. Chenivesse 13 G. Beaud de Brive 14 M. Ruiz 15 S. Desforges — 16 T. Vincent 17 JC Diaz Q. Bayard 18 J. Louge 19 A Revert 20 P. Beyne 21 A. Pagnier 22 Castille
https://competitions.ffr.fr/2021-2022/competitions/ile-de-france-honneur-championnat-territorial/classements.html
Classement : 1 Montesson Chatou (42pts – 11 matchs) 2
RC Paris 15 (37pts – 10 matchs) 3
S.C.U.F. (31pts – 9 matchs) 4
Noisy le Grand (29 points – 8 matchs) 5
Rugby Club Vallee Montmorency Soisy (22pts – 9 matchs) 6 Bagneux (17pts – 9 matchs) 6
VGA St Maur (16pts – 8 matchs) 8
Lagny (8pts – 9 matchs) 9
Nemours (7pts – 10 matchs) 10
Red Star (6pts – 9 matchs)
Séniors 2 LA B ACROCHEE MAIS BONUS A LA CLE
S.C.U.F. 33 - 19 R.C.P XV

Ce dimanche 16 janvier l’équipe réserviste du SCUF recevait sur ses terres porte de St Ouen le RCP 15, adversaire Oh combien redouté car à la lutte avec nous pour la première place du groupe. Privés de match le week-end dernier, nous étions tous excités à l’idée de jouer ce Derby pour montrer à chacun qu’il n’existe qu’un club dans la Capitale. Le Ton est donné, notre ailier All Blacks Loup Chau s’est réveillé avec les cheveux de Jack Goodhue alors qu’il a jamais aimé ça. Une coupe mulet faut l’assumer et il a pas déçu… c’est l’essentiel ! Dans le vestiaire d’avant match, j’ai ressenti une énorme pression, tous les joueurs étaient concentrés sur les fondamentaux, concentrés sur la victoire à arracher à nos adversaires. Après un discours de notre ancien Laurent Chabé, nous étions tous galvanisés. Ensemble, nous arrivions confiants sur le terrain, prêts à en découdre. Dès les premières minutes, nous avons imposé notre style de jeu. Les impacts étaient rudes, denses, physiques, ce qui a permis de pousser à la faute notre adversaire, et d’engranger ainsi nos premiers points grâce à la sérénité et à la technicité de notre butteur, Marc Alvarez, qui a planté une pénalité des 40 mètres. Cette première mi-temps fut peu rythmée, avec un arbitre très exigeants qui n’hésitait pas à interrompre les phases de jeu à la moindre occasion. Les deux équipes étaient au coude à coude, bien aidé par R. Coville qui le court d’un instant s’est imaginé avec la technique de son cousin… résultat passe décisif au pied pour l’adversaire ce qui donne un score avant les vestiaires de 15 à 10 pour le SCUF. Durant la pause, le discours des coaches a été d’insister sur la discipline pour mettre en place un jeu pur tout en gardant l’intensité au service de la victoire. De retour sur le terrain, nous sommes restés brouillon à cause du mauvais temps, de la pluie fine et pénétrante qui a provoqué « en avant » sur « en avant », énormément de jeu fermé et de mêlées. Uniquement Nico Witt a pu s’exprimer dans cette phase et nous à montrer l’étendu de sa palette : Tentative de coup de pied par dessus la défense directement dans les bras du p15, et des introductions mêlées du mauvais côté… Heureusement l’expérience du banc avec un essai de Sami nous a permis de laisser à distance le RCP 15 et une fois la pression dégagée, le SCUF a su dérouler son jeu, jouer avec de la vitesse, dans les intervalles, jouer après contact, ce qui a permis de mettre deux essais, dont un qui restera longtemps dans l’histoire du SCUF, tant les gestes étaient beaux et techniques. Beaux et techniques oui, comme l’amortie poitrine de notre capitaine du jour, Germain, sur un coup d’envoie de l’adversaire. Bien joué l’artiste ! Le match s’est terminé sur un score de 33 à 19 avec le bonus offensif, ce qui était au-delà de nos objectifs : ensemble, nous avons remporté ce derby, nous sommes fiers d’être le SCUF.
Compo Réserve : 1 L. Rumin 2 B. E Goeury 3 A. Perrenou 4 Q. Bayard 5 G. Troblé (Cap) 6 A Lefrançois 7 A. Tassel 8 T. Chourand 9 G Bizos 10 R. Coville 11 T, Beaud de Brive 12 R. Bizos 13 B. Raoult 14 L Chourand 15 M. Alvarez
16 L. Chabé 17 L. Peltreau 18 J. Robert 19 S. Bellabed 20 21 N. Witt 22 CR. Pruvost
https://competitions.ffr.fr/2021-2022/competitions/ile-de-france-reserves-honneur-championnat-territorial/classements.html
Classement : 1 Montesson Chatou (41pts – 11 matchs) 2
S.C.U.F. (39 pts – 9 matchs)
RC Paris15 (34pts – 10 matchs)3 4
Montmorency Soisy (28 pts – 9 matchs)
5 Noisy le Grand (18 points – 8 matchs) 6
Bagneux (16 points – 9 matchs) 7
VGA St Maur (18pts – 8 matchs) 7
Red Star (14pt – 9 matchs) 9
Nemours (3pt – 10 matchs) 10
Lagny (2pt – 9 matchs)
Germain, Troublé par le ballon…!
Séniors 3 Champions mes frères…plus qu’une marche pour la première place définitive de notre poule !
S.C.U.F. 41 - 21 Brétigny
Un titre qui s’est un peu plus dessiné ce samedi avec un match retour qu’il ne fallait pas perdre face à une équipe de Brétigny qui pourrait être surprenante… Nos VC vont-ils tenir jusqu’au bout ?
Ce samedi était placé sous un soleil radieux de Janvier, la température piquait car on était sur du 3 – 4 degrés avec une très belle composition, malgré encore des blessures. Un fait notable : le retour de Pakal, notre homme-et-demi-ou-presque à nous (faut pas déconner non plus) !
Comme à notre habitude, nous avons souffert pendant les premières minutes. Après des placages manqués, essai de Brétigny dans les premiers instants… 0-7. Le temps de mettre les vieilles machines en route !
On me rapporte à l’oreillette que notre Lolo The Hook écope d’un jaune 2 minutes après l’entame…alors même qu’il sommait dans les vestiaires, Arnaud Le Pape d’essayer de jouer plus de 5 minutes avant sanction ! L’arroseur arrosé…
Il ne faudra attendre que la 11ème minute pour voir Clem Jalibec inscrire le premier essai des cochons, qu’il transformera dans la foulée ! 7-7.
Notre nouvelle recrue, Julien Bégu inscrit à la 18ème son premier essai de la saison, non-transformé par notre Lutin au Chouchen. 12-7.
Lutin qui est en feu et marche sur l’eau, saluez l’exploit ! 22ème minute, il casse la défense et inscrit son 2ème essai…qui ne sera pas converti, mais faut pas déconner, il ne peut pas tout faire non plus ! 17-7.
Mi-temps. Bravo, faut continuer comme ça !
Retour en deuxième mi-temps, et plus rien n’arrête notre Clem Dupont ! Essai transformé. 24-7. On tient notre bonus, va-t-on réussir à le garder cette fois ?
62ème minute, notre « Machine » est de retour sur le devant de la scène. Départ du milieu de terrain, raffut, raffut, raffut (en mode main dans la gueule), placage évité et essai…comme à l’entrainement ! Pierre, notre PLG, inscrit un essai tout en finesse…son frère, jaloux de sa technicité, ne convertit pas la transformation à droite des poteaux. 29-7.
Notre nouveau 12, pour l’occasion, semble vouloir laisser son empreinte sur ce poste au combien convoité, et inscrit son 2ème essai, transformé par son compère. 36-7.
Nos cochons s’envolent-ils vers une écrasante victoire ? Ou vont-ils nous la faire à la façon Equipe de France, en mode « on est arrivé » ?
Réponse B, évidemment (sinon on n’aurait pas posé la question). J’en veux pour preuve que notre équipe s’endort et se met à regarder l’adversaire jouer, ce qui rend fous nos Pascal et Tom Schwartz qui commencent à donner de la voix, lorsque Brétigny inscrit deux essais coup sur coup à la 71ème et à la 76ème, tous deux transformés ! 36-21.
Le bonus offensif chancèle, la tension est à son comble, même si la victoire semble acquise à 4 minutes de la fin !
Il ne faudra pas attendre longtemps pour rassurer tout un stade en liesse et un banc qui sue à grosses gouttes. Notre PLG, élu « homme du match », biberonné au cidre breton dès le plus jeune âge et pas avare de conseils rugbystiques, va de nouveau expliquer à nos adversaires tête en l’air le geste technique dit de la-main-dans-la-gueule : raffut dos à la ligne de touche, course en travers afin de repousser les assauts en mode pas chassés, raffut, raffut, (etc…), marche arrière, essai… incapable de le stopper, Brétigny assiste à nouveau, impuissant à l’aggravation du score. 41-21. Une fois de plus le corps arbitral sera déboussolé par les prestations de ces « vieux » avec autant de métier et confondra un breton avec un corse pour l’attribution de ces points !
VICTOIRE ! Plus qu’une marche à gravir pour cocher la première étape du projet « Champions mon frère » !
Le Corbier d’or fut attribué à Franck, qui non seulement a Honoré (attention, jeu de mots de dingue) les VC de sa présence, mais qui a signé la plus belle action de simulation avec une fausse poussette dans le dos…
RDV samedi 22 Octobre à la maison Rousié pour le dernier match de cette première phase de championnat synonyme de première place de la poule en cas de victoire. La marche sera-t-elle trop haute ? Réponse ce samedi.
Guigui Sorin, Rocki et Tintin


Séniors 3 Champions mes frères…toujours d’actualité !
Garches 15 - 24 S.C.U.F.
La course au titre la plus haletante depuis des années pour les VC (en même temps les deux dernières saisons n’ont pas pu aller à leur terme…) ! Après une déconvenue et beaucoup de regrets à Yerres le 12 décembre dernier, et surtout une grande perte car notre Thomas Schwartz est tombé sur le champ d’honneur victime d’une fracture, les VC avaient pour objectif de gagner ce dimanche à Vaucresson : une défaite ne les rendraient plus maître de leur destin et de leur objectif de saison initié par leur capitaine, leur prez et leur vice-prez ! Ce dimanche après-midi sous une pluie diluvienne, et pour un match pour la première place, nous étions plus que jamais attendus par Garches Vaucresson que nous avons pris l’habitude de battre ces dernières années et qui aimeraient sans doute vaincre le signe indien ! Plus que de l’engagement, cette équipe jeune et déterminée avec un public une fois de plus présent, a parfois cherché la provocation, à l’image du 9 qui a enchaîné les mauvais gestes. Une immense aubaine pour des vieux briscards comme nous, habitués aux matches « à l’ancienne », même si certains moments nous ont paru pénible…
Agressifs d’entrée de jeu et dominateurs avec la monopolisation du ballon en début de match, nos adversaires n’arrivaient cependant pas à franchir balle en main un rideau défensif cochonesque des grands jours, et ils optèrent (enfin) à la 14ème minute pour une pénalité afin d’ouvrir le score en face des poteaux. 3-0 et beaucoup de maladresses des deux côtés avec un ballon rendu glissant par la pluie qui a fini par se calmer.
La réaction est immédiate pour nos cochons, qui commencent à avoir l’habitude de ces entames de match difficile où il faut faire le dos rond pendant 15 à 20 mn, et mettent enfin la main sur le ballon. Mais commence alors la symphonie des cartons. D’abord par Lolo Olivé qui comme tout bon ailier en bout de ligne qui défend sur un 2 contre 1, la joue je-fais-de-l’antijeu-en-contrant-la-dernière-passe-avec-la-main-pour-éviter-un-essai-et-feint-auprès-de-l’arbitre-d’avoir-joué-l’interception. Las, l’arbitre Argentin ne le comprend pas, ne le comprend qu’à demi-mots, ou peut-être plus sûrement ne croit pas 2 secondes à sa version des faits et lui indique logiquement d’aller passer 10 minutes au frais… puis dans la foulée, notre PLG, le bulldozer met un plaquage superbement bien exécuté si nous avions été dans les années 90…Là encore sa plaidoirie désespérée pour échapper à la sanction n’a pas convaincu l’arbitre (ni grand monde) et il a donc le plaisir de rejoindre pour 10 minutes sur la touche son compère Laurent ! Belles actions…
Jeff se bloque le dos comme un petit vieux à la 18ème, et rentre alors notre joker-éclair Arnaud Le Pape. Qui après avoir reçu 4 gifles, en toute « discrétion », rend une énorme mornifle sous les yeux de ce pauvre arbitre argentin terrorisé… une nouvelle biscotte pour 10 minutes, notre flashgordon-du-temps-de-jeu a encore frappé. Garches ayant 1 minute plus tôt écopé quand même d’un carton blanc, nos VC jouent donc à 12 contre 14.
Et c’est dans cette configuration que nous inscrivons le premier essai de la partie (à se demander pourquoi on vient à 22) sur une passe de notre capitaine pour un premier essai de notre néo-ailier-de-poche, Baptiste Nud… Notre autre lutin vivace, alias « Ntamack » puisqu’il s’est autoproclamé ainsi, Clément Legarnec manque la transfo pour plus de piment et de suspens !
A la 38ème minute, suite logique des quelques débats houleux souvent bien amené par leur 9 tout du long de cette première mi-temps, début d’une explication entre avants dans la confusion la plus totale…des poires ratées, des pains bien placés, des casques qui volent, puis la sanction tombe : Heissam trop visible avec sa garde de boxeur, écope d’un rouge pour un coup de poing… raté ! La légende raconte que l’arbitre argentin lui aurait dit qu’il faut le mettre quand on veut le donner, donc cet acte manqué mérite un rouge irrévocable !
Quel suspens et quel score… 3-5 à la mi-temps ! Le RCVG va-t-il réagir et vouloir montrer un peu plus de rugby ? En parlant de mi-temps, à noter quand même que nos adversaires, sortis du terrain, sont des hôtes sympathiques qui nous ont offert du thé chaud, ce n’est pas tous les jours, et il n’était même pas empoisonné !
Début de deuxième mi-temps donc, Garches semble effectivement vouloir jouer au ballon plus qu’au coup de poing et marque leur premier essai, non transformé. 8-5.
Notre capitaine, Romain, trouvant ce score injuste use alors de sa carrure massive à peine 3 minutes plus tard pour écraser deux adversaires et reprendre le lead au tableau d’affichage. Des cochons à réaction on vous dit. Notre Romain Ngarnec, transforme brillamment entre les poteaux, 8-12.
Puis à la 53éme, le « 9 » de Garches décidemment souvent concerné par les évènements du jour et qui a pour nom de famille Castagne, ça ne s’invente pas, se prend un jaune pour avoir essuyé ses crampons sur l’un des nôtres lors d’un maul… ce geste aurait lui aussi été salué dans les années 90 mais les temps et règles ont changé…
Comme une force tranquille, Romain creuse alors l’écart en inscrivant un nouvel essai, tout en percussion, transformé par Clément Jaminec ! 8-19.
Sortie du numéro 13 à la 64ème minute sur blessure…eh oui, je suis blessé ! Mais ce qui m’a fait plaisir c’est quand je vois 2 minutes après moi, ressortir notre meilleur ami, le 9 donc, blessé, sûrement sur un dernier geste de grande classe.
Une mention spéciale à notre Law national, qui sur les traces de Manu et du haut de ses 57 ans, marque un superbe essai en bout de ligne à la 75ème minute, portant le score à 8-26. Ce qui constitue le bonus offensif. Melvin Legarnec ne réussira pas son coup de pied en coin.
Malheureusement, le bonus sera perdu 2 minutes après avec une ultime réaction de Garches en inscrivant un essai entre les poteaux.
Victoire 15-24 !!!
Le « Corbier d’Or » fut attribué à Baptiste pour son premier essai sous les couleurs du SCUF et des VC, même si certains ont hésité avec Arnaud pour son passage éclair sur le terrain avant la biscotte.
Le clan des VC n’aura pas le temps de se calmer et les corps de se soigner car le prochain RDV est ce Samedi 15 janvier à Rousié pour défier Brétigny. Victoire obligatoire pour espérer la première place de la poule et jouer la finale le 22 contre le PORC, à la maison…
COIN INFIRMERIE :
Pascal va mieux mais son retour se fait attendre, on va bientôt l’appeler l’arlésienne…
Notre Tom Schwartz se répare tranquillement le péroné, visant plutôt les phases finales si tant est qu’elles aient lieu !
Jeff est incertain avec son dos bloqué mais un retour contre le PORC est très probable !
Moi, épaule luxée et déchirures musculaires autour…retour espéré pour le PORC également !
Guigui Sorin

Féminines + de 18 Les Gorettes vaillantes mais ça ne suffit pas
Les Gorettes avaient rendez-vous au stade Suzanne Lenglen, pour disputer deux rencontres : en Fédérale 1, contre l’équipe de Nancy-Seichamps ; et en Fédérale 2, contre le RCP XV.
SCUF-PORC 28 - 32NANCY SEICHAMPS RUGBY | 7ème journée Fédérale 1
Ce match était annoncé comme un tournant à la reprise de la saison. Nous étions 7èmes ex-aequo avec Nancy au classement de la poule, et nous savions que les deux équipes venaient jouer avec le même objectif : la victoire pour se différencier et remonter dans le tableau.
Les mots d’ordre étaient donc l’envie et l’agressivité. Malheureusement, les Gorettes ont des difficultés à rentrer dans le match et à être présentes au combat. La première mi-temps voit beaucoup de plaquages manqués, et des occasions données au NSR de marquer des essais. Un essai et des pénalités permettent aux Roses et Noires de ne pas laisser le score leur échapper complètement, mais à la pause la différence à rattraper est de taille.
Au retour du vestiaire, les Gorettes ont monté le curseur de l’agressivité ; deux occasions de scorer s’y ajoutent, et elles reprennent la tête à la 70ème minute, à 28-27. Les dernières minutes sont longues, le match se termine par une possession de Nancy : les temps de jeu s’enchaînent, l’attaque nancéenne est dans nos 5 mètres, mais les Gorettes tiennent bon pendant de longues minutes. Sur la dernière action, alors que notre défense est regroupée pour défendre près des rucks, le NSR ne laisse pas l’occasion filer et envoie au large, pour marquer le dernier essai qui signe la défaite des Gorettes : 28-32.
La déception est là, mais les Roses et Noires retournent à l’entraînement, pour mieux revenir au prochain rendez-vous : le 22/01 contre le LMRCV.
PORC-SCUF 5 - 65 RCP XV | 5ème journée Fédérale 2
Cadets NATIONAL : dommage....
scuf 13 - entente bobigny drancy...19 | samedi 16 JANVIER
COMPO
1 Elie TROMBE 2 Kadou FOURCADE 3 Wadley LAMBERT 4 Edgar PERRON 5 Etienne URSAT 6 Jalil BENSOLTANE 7 Augustin MERVILLE 8 Maïeul OLIVE 9 Dimitri GARY 10 Ariel RAFFY 11 Milo CROCHET 12 Thélis DE LA RUE 13 Hippolyte CHAPUIS 14 Basile CROISIER 15 Arthur CHODRON de COURCELLE 16 Eliott SPINNER 17 Axel MARTIN 18 Issa DRAME 19 Alex FROMENT 20 Axel TAVERNIER 21 Antoine JAMMES 22 Hippolyte CHAPUIS 23 Tom ZEITOUN.
Cadets REGIONAL : dernier match aller
SCUF/CLICHY 15 - UNION RUGBY CENTRE 78 32 | DIMANCHE 16 janvier
L’équipe adverse semblait s’être sensiblement renforcée depuis novembre, avec plusieurs joueurs plus vieux dans le roster. À noter qu’URC 78 n’a qu’une seule équipe, par conséquent la plupart de leurs joueurs sont assez expérimentés, et le niveau requis pour exister en régionale 1 leur est connu. Il nous le font très tôt savoir via une agressivité défensive et une vitesse d’exécution offensive au point dès le début du match. Au contraire, nos Scluchistes ne sont pas tous bien réveillés et peinent à répondre à l’intensité des visiteurs et encaissent logiquement des points. Ajouté à cela un bon pied de leur ouvreur et un arbitrage assez peu pertinent et la première mi-temps est presque à jeter… Oui presque ! car nos cadets sont restés plusieurs minutes dans les 22 mètres adverses, mais sans jamais sanctionner. Menés 0-27 au terme du premier acte, les blancs et rouges devaient entrer dans la seconde période avec des intentions et des actes contraires.
Et quelle réaction ! Dans ma très très modeste carrière d’entraîneur, c’est peut-être la plus belle inversion de domination que j’ai vu au cours d’un match entre deux équipes ! Nos joueurs se sont bel et bien révoltés, sûrement tous frustrés de ne pas respecter leurs propres capacités jusqu’ici. Comme un rouleau compresseur, l’équipe a surfé sur un momentum d’une vingtaine de minutes où tout semblait lui réussir. En attaque, le clichois Walid Boudik et ses puissantes charges, bien suppléés par les courses tranchantes du scufiste Ambroise Galli ont impulsés l’élan de la rédemption offensive. En défense, les sécateurs Barnabé Wauquiez pour les avants et Armand Roche pour les trois-quarts se donnent pour mission de ne pas laisser un centimètre du terrain qui sépare le porteur de balle adverse de notre en-but. Derrière leurs leaders, le reste des joueurs du quinze contribue pour affirmer la domination globale scluchiste. La deuxième-mi temps est remportée trois essais à un par nos cadets, et le match se conclut sur le score de 15-32.
Cette quatrième rencontre du championnat, qui a clos la phase aller, nous a laissé beaucoup de regrets, mais surtout beaucoup d’espoir pour la suite. Avec cette mi-temps référence, les cadets peuvent entamer la deuxième partie de la saison avec de belles ambitions, avec comme premier test la réception dans une semaine de Rugby Sud 77.
COMPO
1 Axel PIEDVACHE 2 Thibaut CIEUTAT 3 Barnabé WAUQUIEZ 4 Walid BOUDIK 5 Basile DUGELAY 6 Clement BONNET 7 Ambroise GALLI 8 Raphaël PAUL 9 Simon MAX 10 Lorenzo BIRSA 11 Oscar DUQUERTY 12 Armand ROCHE 13 Vadim BLANCHARD 14 Melvyn LEGRAND 15 Antoine TOURANCHET 16 Mohammed MEMRI 17 Romain VEDRY 18 Antoine PALIES 19 Octave LEVASSEUR 20 Malo SONNOIS 21 Hugo COURANT 22 Gaspard CANDES.
Solal ALLAM
JUNIORS Un peu de déception mais une belle ambition
Bilan mi-parcours des M18
La saison 2021-2022 est encore une saison étrange, faite d’aléas Covid, récemment de stadiers pas content entrainant un accès impossible à Roussié et …de performances hétérogènes.
Cette année, le groupe composé de 2003, 2004 et 2005 parvient à réaliser de beaux match mais aussi de moins bons, sans explications claires. Une meilleure cohésion « inter-générations », une motivation continue sont peut être sources de performances plus régulières. Le groupe est constitué de 41 joueurs, dont 4 doubles licences, et dont seuls 4 à ce jour n’ont pas encore joué (blessés notamment) . Le staff jongle depuis le début de la saison pour constituer un 8 d’avant au niveau, que toutefois la polyvalence de certains joueurs permet. Le style de jeu est toujours caractérisé par la vitesse, le dynamisme, l’opportunisme, parfois au détriment d’un rythme soutenu tout au long des rencontres, propice aux contres et retournements de situation.
Une saison intéressante mais frustrante : 5ème avec 3 victoires et 3 défaites (mais des défaites formatrices car on perd de peu à chaque fois) et un match de retard. Le déplacement redouté en Haut de France, ne s’est pas traduit par une défaite cuisante, mais une défaite tout de même
Le match le 15/01 a été reporté à cause du Covid chez nos adversaires mais il n’est que partie remise en février (le 26/02, challenge !).
La 2 ème partie de la saison s’annonce passionnante, en raison d’écarts peu significatifs entre équipes et de la motivation des joueurs, qui veulent se donner les moyens d’une qualification en 16ème de finale de championnat de France. Qualification qui sera obtenue si nous faisons un sans – faute contre nos homologues de Lille, Arras, et Epernay et des victoires importantes contre TDF, Courbevoie et le P15.
La phase retour commence dès le 22 Février …chez le second, nous nous devons d’aller chercher la victoire dans notre course à la qualification.
Le staff & les dirigeants M18
Ecole de rugby
LE MOT D'ERIC | RESPONSABLE EDR
M14 - LES 2008 A L'ACBB | PLATEAU DU 15/01/2022

M12 - UN WEEK-END A VINCENNES ET VAUCRESSON | RENCONTRE INTERDEPARTEMENTALE N°3 DU 15/01/2022
M10 - un WEEK-END A vincennes et vaucresson | RENCONTRE INTERDEPARTEMENTALE N°3 DU 15/01/2022
M8 - UN WEEK-END A VAUCRESSON | RENCONTRE INTERDEPARTEMENTALE N°3 DU 15/01/2022

Les matchs du week end
Seniors 1 :
Montesson Chatou-SCUF
Seniors 2 :
Montesson Chatou-SCUF
Seniors Féminines Fed1 :
Lille Metropole-SCUF/PORC
Seniors Féminines Fed2 :
Vincennes – PORC/SCUF
Seniors 3 VC:
SCUF – PORC
Juniors :
RCPXV – SCUF
Cadets National :
RCPXV – SCUF
Cadets Régional :
SCUF/Clichy – Rugby Sud 77
Féminines F-18 :
Alunay – Bobigny/Pantin/SCUF
DISPARITION - xavier hutet (1961-2022)
Ce début d’année a été marqué par la disparition d’un scufiste qui avait fait les beaux jours du club sur le terrain à la fin des années 80′. En 2014, Xavier Hutet nous avait fait le plaisir de répondre à un interview dans le SCUFmag’ n°153. Il nous comptait son parcours et la découverte du rugby au lycée Jacques Decour (9ème) en 1975
Il rejoint le S.C.U.F en 1979 en Junior au poste de pilier, un poste qu’il ne quittera pas. Il saute rapidement les étapes et évolue également avec la Réserve. Il se fait sa place par la suite en équipe première, d’abord sur le banc de touche, puis comme titulaire indiscutable lors de la saison 1986/87 où le club évolue en 2ème division.
Sous la supervision de Laurent Collet-Billon et Jacques Epelbaum, surnommés PLIC et PLOC, Xavier Hutet était un pilier de devoir et la mêlée une phase de jeu où il pouvait exprimer ses qualités.
Lors de la cérémonie, ce 11 janvier, notre ancien Président du SCUF Omnisport Pascal Wagner, a rédigé un hommage que nous vous retranscrivons ci-dessous :
Xavier, La Hutte pour les intimes,
La mort est toujours injuste et s’il existait, pour mesurer l’injustice, une échelle comme celle de Richter, ta mort atteindrait les chiffres les plus élevés. L’annonce de ton décès a parcouru la toile et, à la manière des gens victimes d’un séisme, la stupéfaction ou la sidération étaient les mots qui retracent le mieux le ressenti commun.
Après une vie professionnelle bien remplie et sans nul doute consciencieusement remplie, Chantal et toi aviez fait le choix de quitter la région parisienne pour un havre de paix, la Bretagne où pourtant nulle attache familiale connue de nous ne vous avait attirés. Cette entrée dans une nouvelle vie, dans une région à découvrir ou redécouvrir, se referme avant même d’avoir commencé, cette dynamique qui s’attache aux nouvelles aventures, car la retraite bien comprise n’est pas retrait mais insertion dans un autre tissu social, s’est brisée et nous sommes présents, aujourd’hui pour acter un ultime et fatal déménagement.
Si la mort est injuste, elle est aussi paradoxale ou cruellement paradoxale, car elle a choisi de frapper au cœur. Certes, la cible était facile et visible car tu avais un grand cœur et tu l’avais sur la main. D’aucuns pourraient penser que comme dans la chanson de Brassens, il fait partie des conventions de considérer que les morts sont tous de braves types. Ici, il n’est pas question de conventions mais de témoignages, immédiats, de ceux qui sont dictés par le cœur et qui parlent au cœur.
« La gentillesse faite homme », « un homme en or », « véritable gentleman », « un garçon bien et droit », telles sont quelques unes des épithètes qui sont venues spontanément pour te qualifier. Je pense qu’elles retracent de manière exacte ce que tu étais pour nous tous qui t’avons côtoyé, au SCUF, pendant quarante ans pour les plus anciens dont plus de quinze sur tous les terrains de France et d’ailleurs.
Tu me pardonneras si la mémoire me fait un peu défaut pour retracer tous les grands moments d’une carrière rugbystique bien remplie depuis les juniors, où tu rentres en 1979, jusqu’à la fin des années 90, où tu décides d’y mettre un terme.
Tu venais du lycée Jacques Decour, un des grands lycées parisiens pour l’apprentissage du rugby, et sans surprise, ton physique t’a conduit aux joutes obscures de la première ligne. A cette époque, la ligne de démarcation entre les avants et les trois quarts n’était pas que mentale, elle était également physique. Le quintal propulsé à moins de 12 secondes au cent mètres relevait alors de l’expérimentation en laboratoire….
Tu l’as dit toi-même, tu as eu de bons mentors au SCUF et si les liens tissés se sont prolongés plusieurs décennies c’est que tu avais su gagner leur estime sur le terrain et, plus difficile encore, garder leur confiance. Pourtant tes trois partenaires de ce quatuor de rêve (façon dream team) que vous avez constitué pour continuer à faire vivre le passé, tout en profitant du présent, étaient des clients sérieux, aussi avares en mots inutiles que prompts en mots assassins. Tu étais leur cadet – toujours les mousquetaires – mais aussi leur pair et ce n’est pas le moindre mérite que l’on puisse t’attribuer.
Tes qualités étaient nombreuses, de celles qui sont essentielles dans une vie de groupe, et nous passions beaucoup de temps ensemble, sur et en dehors du terrain. D’une humeur toujours égale, toujours prêt à rendre service, et toujours disponible, tu étais l’équipier que toute équipe souhaite avoir en son sein.
Là où d’aucuns, dans ce monde mystérieux de la première ligne, faisaient la fine bouche quand il s’agissait de changer de côté, toujours avec un bon motif, tu t’adaptais. Droit tu pouvais, gauche tu daignais et toujours avec le sourire.
Cette adaptabilité ainsi que ta grande disponibilité t’ont fait participer aux deux belles tournées qui ont marqué la décennie 1980-1990 le Maroc et Madagascar. Si le Maroc était plus touristique, La Réunion-Madagascar mélangeait subtilement parfum d’aventure et préparation physique. Pas facile d’arriver en forme olympique au milieu du mois d’août et les premiers entrainements sous le soleil de l’océan indien et sous la houlette d’un entraineur intransigeant, ont vite rappelé à l’ordre ceux qui pensaient être venus bronzer leurs corps athlétiques. De ce voyage, avec un groupe hétérogène, en termes de génération naquirent de belles amitiés qui ont traversé trois décennies.
C’est à cette occasion que l’on découvrit que comme Jacques Chirac, tu avais une passion pour les combats de sumo mais que, contrairement à lui, tu savais également pratiquer cet art réservé à une élite nourrie au grain. Il faut avouer que le sumo est assez facile si l’on dispose de deux ingrédients essentiels, une nappe de table et du sel…..
Toute cuirasse a son défaut : toi si affable sur la plupart des sujets, tu ne transigeais pas sur la nourriture et sa qualité. Ce n’est pas parce qu’on se déplace en train que l’on doit être tributaire d’un service ambulant qui était à la gastronomie ce que, pour parodier Frédéric Dard, la démocratie était à Franco. Tu fus donc de ces défenseurs de la bonne chère qui commence toujours par de bons produits, arrosés de bons vins et à bonne température. Outre ton sac de sport, tu n’hésitais pas à t’encombrer d’une glacière, instrument indispensable de tout pique-nique de gentleman, version parisienne.
Ce goût de la vie, cette fidélité en amitié avec ceux qui ont poussé avec toi ou qui ont poussé derrière toi, ce sens du partage faisaient de toi un participant à la vie sociale du SCUF. Reconnaissant avec ce Club unique, pour toi et pour tous ceux qui l’ont fréquenté tu t’es, quelques années durant, investi en entraînant les cadets du SCUF continuant, par ailleurs, de marquer ton attachement au club dans les grandes occasions.
Lors d’une interview pour le journal du SCUF en 2014, tu as conclu sur cette phrase.
« Le SCUF on y vient et on le quitte rapidement ou on y reste, au moins par le cœur, toute sa vie ».
Il a fallu que ton cœur s’arrête trop vite, trop tôt pour mettre le point final à cette belle histoire, laissant ta famille et tes amis du SCUF dans la peine.
Repose en paix Xavier
INTERVIEW - Pascal Carminati
Né le 30/05/1963 à Champagnole (JURA)
Taille / Poids joueur : 1m76, 82kgs
Postes joués : Centre/ Ouverture
Profession : Directeur de projets & Agriculteur
Situation maritale : Marié, 2 enfants
– Quel est ton parcours sportif ?
Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit.. Mon père était joueur de rugby, dirigeant et arbitre fédéraL..J’ai naturellement intégré l’école de rugby de Champagnole, dans mon Jura natal.. Nous pratiquions aussi le rugby après l’école le soir dans le champ derrière la maison avec les copains et mon cousin, Alain CARMINATI.
J’ai également pratiqué le tennis de table et le hand-ball à un bon niveau mais c’est le rugby vers lequel je me suis définitivement tourné à 20 ans. Je suis arrivé à Paris en 1983 pour rejoindre les rangs de France Télécom et naturellement et j’ai signé une licence pour l’ASPTT Paris.
C’est dans ce club que j’ai découvert le Sud-Ouest et son rugby, en croisant tous les provinciaux de cette région qui montaient à la capitale pour leur 1er poste. C’est un moment fort de ma vie et de ma carrière car je découvre un nouvel environnement, des nouveaux amis et la vie à la Capitale. 35 ans après je suis toujours en contact avec mes coéquipiers de cette période ce qui prouve la robustesse de nos échanges et les moments forts partagés ensemble.
– En quelle année et comment arrives-tu au SCUF ? Les ambitions de montée sont-elles déjà formulées quand tu débarques ?
Je suis arrivé au SCUF en 1987 grâce à mes amis Jean Michel FOXONET et le regretté Serge PEYSALLE. qui avaient rejoint le SCUF la saison précédente en provenance des PTT. Je quitte l’ASPTT car je n’ai pas assez de temps de jeu, je suis barré par des meilleurs joueurs que moi ce qui ne me permet pas d’accéder à l’équipe 1 et je décide de quitter le stade Raoul Montbrand pour intégrer le SCUF. Mes amis me dépeignent un club ou la bonne ambiance est présente avec des personnalités marquées venant d’horizons divers.
Je rejoins un club qui descend à la fin de la saison de Fédérale 2 en Fédérale 3 et les ambitions sont affichées de remonter en Fédérale 2 en ce début de saison.
Je découvre le binôme Bruno MARTIN NEUVILLE / Jean Claude JAFFRE et tous les personnages de l’ombre qui font fonctionner la machine scufiste et que je croiserai au cours de mes 2 expériences dans le club blanc et noir. Alain GIRIAT, Pascal WAGNER,..
A cette époque le club est entrainé par Michel BONTHOUX qui prend la suite de Didier NICOLAS. et un stage de début de saison est organisé en altitude à Avoriaz.
C’est l’occasion des premiers échanges avec mes nouveaux camarades et je découvre la richesse et la diversité des profils. De belles amitiés se nouent avec les Bourrel, G. Loza, JL Isnard, X. Gousse, les Gervais…
– Comment se passe l’accueil sur et en dehors du terrain ? Tu intègres directement l’équipe 1 ?
L’accueil est très convivial et je découvre les subtilités et les contraintes d’un club de rugby sans infrastructure…sportive hormis le Brennus rue d’Anjou qui rassemble tous les acteurs et actrices le Jeudi soir et le Dimanche lors des matchs à domicile. L’esprit festif et convivial du SCUF reste toujours présent dans ma mémoire.
Nous nous entrainons porte Pouchet et les matchs se déroulent au Parc des Sports de Bobigny puis à porte d’Ivry.
J’intègre l’équipe 1 en arrivant en 1987 et j’évolue au centre de l’attaque avec Thierry BOURREL et Jean Louis ISNARD.
Nous avons de bons résultats tout au long de la saison et nous nous qualifions pour les play off mais nous manquons de fraicheur sur la fin de saison et ne parvenons pas à remonter au niveau supérieur en Fédérale 2. Le match retour à Objat (Corrèze) reste un souvenir mémorable sur et en dehors du terrain. Départ le Samedi matin avec un retour Lundi matin à Paris Austerlitz.
Nous nous installons à cette période de façon durable en Fédérale 3 mais sans véritablement avoir la capacité de retrouver le niveau supérieur.
Je suis arrivé au Printemps 87 au moment de la descente de Fédérale 2 au niveau inférieur, puis j’ai quitté le SCUF au Printemps 90 pour signer à Boulogne Billancourt (ACBB) vers un nouveau challenge sportif. Je trouvais qu’au SCUF nous manquions de structure et d’ambition collective et pour évoluer à l’étage supérieur. Je cherchais une nouvelle aventure sportive.
Du côté du stade du saut du loup, je côtoie des joueurs d’exception, Pïerre BOUDET et Nick MALLET qui éclairent le paysage rugbystique et nos adversaires et je retrouvais aussi Jean Pierre BENOIT, jurassien d’origine, comme moi. Je vis une très belle période sur la plan sportif mais l’ambiance dans ce club est particulière. Mes amis et mon cœur étaient au SCUF.
Je reviens donc au SCUF à la demandes des copains pour la saison 92/93 pour participer à l’aventure de la remontée en Fédérale 3.
A cette période nous sommes opposés à des clubs d’Ile de France et je ne souviens de matchs épiques contre Puteaux ou le Massif Central L’entraineur est Jean Claude SOUBRAT, des recrues en provenance de l’US Métro nous rejoignent.
Au printemps suivant nous retrouvons la Fédérale 3 après la victoire contre Saint Dié dans les Vosges. Nous achevons notre parcours en championnat de France contre le Puy en Velay..Je me souviens de la victoire contre Chagny avec un essai magnifique de Greg LOZA. De bons souvenirs.
Je suis licencié encore l’année suivante puis je dois raccrocher les crampons pour me consacrer à ma famille et à mon job même si je fais encore quelques matchs avec les Globe Trotters et les Big Ben..
Je quitte ensuite Paris en Janvier 1997 pour le Sud de la France.
– Il y a t-il des joueurs ou dirigeants qui t’ont marqués plus que d’autres ?
Bruno MARTIN NEUVILLE et son charisme, Jean Claude JAFFRE et sa gentillesse. La famille GERVAIS, Daniel BOURREL et sa capacité à nouer des connexions entre les gens. Patrick LOUSTALOT mon ami Palois rencontré au SCUF. Plus globalement je garde un souvenir ému de tous ceux que j’ai croisé au cours de cette période.
Le SCUF m’a permis aussi découvrir d’autres environnements professionnels via les personnalités présentes par exemple le monde de la publicité des années 80 (Antoine PABST, Pascal COUVRY, Jean Luc BRAVI, Bertrand JENNY, François GLORION.) et la découverte des échanges internationaux avec Stradford et mes amis Ecossais Peter Mac KINNON et MACNAUGHTON.
– Croises tu encore des joueurs de ta génération ?
Oui j’ai la chance de croiser Michel BONTHOUX qui est revenu dans sa région d’origine, Grégoire TALAMONT que
je vois lors de mes déplacements Lyonnais et Gérard GRANPERRIN qui habite, comme moi, à Aix en Provence.
Je suis par ailleurs, également toujours en échange avec Thierry BOURREL et Laurent LAGUERRE.
– Comment vis-tu le SCUF et le rugby en général aujourd’hui ?
Je suis très attaché au SCUF, à son histoire et à ses personnalités d’hier et d’aujourd’hui..
Je suis toujours les résultats de l’équipe et la vie du club, via SCUMAG et les réseaux sociaux. L’histoire de ce club est plus présente aujourd’hui dans mon esprit qu’à l’époque car lorsque je jouais je n’étais pas conscient de tout ce que le SCUF pouvait représenter.
Tu ne quittes jamais vraiment ce club à la différence des autres clubs ou j’ai pu évoluer, une partie de ton cœur y est toujours accroché.
Quand je lis les noms de celles et ceux qui écrivent l’histoire de ce club maintenant on retrouve les noms d’il y a quelques décennies.. Je suis sensible à cette dimension familiale très présente au cours des époques.
C’est aussi à cette époque ou je suis licencié au SCUF ou je rencontre Florence , celle qui allait devenir mon épouse.
Côté rugby, j’ai endossé à mon tour quelques responsabilités dans le monde du rugby, comme l’avait fait mon père avant moi pour redonner à ce sport tout ce qu’il a pu m’amener et également pour rester dans le match :
D’une part, j’ai eu la chance d’accompagner mon fils dans son parcours de rugbyman dans les championnats jeunes élites et ainsi de pouvoir revivre sur le banc de touche des moments forts avec lui en catégories Crabos et un titre de champion de France Cadets à 7.
D’autre part j’ai participé à l’aventure du rugby à Aix en Provence en tant que dirigeant au service des catégories jeunes, une belle expérience dans ce club professionnel ou nous avons mis en place un dispositif d’accompagnement pour que les jeunes puissent atteindre leur double objectif sportif et scolaire.
Enfin j’ai eu le privilège d’avoir été élu Président Des Esquiches Coudes, le club des anciens du rugby à Aix en Provence. Une consécration pour un non Provençal !!
Quand mon agenda m’en laisse la possibilité je retrouve le Jeudi soir mes copains sur le pré pour l’entrainement hebdomadaire et pour partager quelques moments de convivialité ensuite et je vais assister aux matchs de Provence Rugby.
– As-tu quelques belles anecdotes à nous compter joyeuses ou pas ?
Je me souviens avec délectation des déplacements sur la côte Normande à Granville ou au Havre et dans l’Est de la France avec l’arrêt de l’autobus à Sainte Menehould, la capitale du pied de cochon. Un arrêt obligatoire pour l’ami Jean Claude..
– Quelque chose à ajouter ?
Aujourd’hui je partage mon temps entre mon activité professionnelle à Aix en Provence et un hameau dans les Cévennes Lozériennes sur la commune de Saint Germain de Calberte, où nous construisons un double projet agricole et environnemental. Nous nous retrouvons souvent dans cet endroit privilégié avec des amis du rugby.
En 2012 j’avais organisé le 1 er match de rugby dans la commune et invité à cet événement Lucien MIAS, qui est natif de cette commune. Quelques jours après, il m’envoyait un mail en écrivant qu’il était très touché par cette invitation et pour s’excuser de ne pouvoir être présent à cette occasion pour des raisons de santé. La classe pour ce grand Monsieur !!
Le calendrier de la saison
Toutes les catégories, tous les matchs !
Senior M+18
Equipe 1 & 2
Senior M+18 / équipe 3
Promotion honneur
Senior F+18
Fédéral 1
Junior
Cadet
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